Eglise de Dampierre

jeudi, avril 05, 2007

Qu’un seul homme meure pour le peuple, Jean 11, 45-56

Beaucoup d'entre les Juifs qui étaient venus près de Marie et de Marthe, et qui avaient vu ce qu'avait fait Jésus, crurent en lui. Mais quelques-uns d'entre eux allèrent trouver les Pharisiens, et leur racontèrent ce que Jésus avait fait. Les Pontifes et les Pharisiens assemblèrent donc le Sanhédrin et dirent: "Que ferons-nous? Car cet homme opère beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire notre ville et notre nation." L'un d'eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit: "Vous n'y entendez rien; vous ne réfléchissez pas qu'il est de votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple, et que toute la nation ne périsse pas." Il ne dit pas cela de lui-même; mais étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation; Et non seulement pour la nation, mais aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu qui sont dispersés. Depuis ce jour, ils délibérèrent sur les moyens de le faire mourir. C'est pourquoi Jésus ne se montrait plus en public parmi les Juifs; mais il se retira dans la contrée voisine du désert, dans une ville nommée Ephrem, et il y séjourna avec ses disciples. Cependant la Pâque des Juifs était proche, et beaucoup montèrent à Jérusalem, avant la Pâque, pour se purifier. Ils cherchaient Jésus et ils se disaient les uns aux autres, se tenant dans le temple: "Que vous en semble? Pensez-vous qu'il ne viendra pas à la fête?" Or, les Pontifes et les Pharisiens avaient donné l'ordre que, si quelqu'un savait où il était, il le déclarât, afin qu'ils le fissent prendre.

1 commentaire:

  1. Tu es l’unique. Mais tu es celui que l’on a choisi pour mourir. Tu es l’agneau innocent, la victime offerte.

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